Incubateurs Carignan et Labrèche – Tronc commun
La mémoire, tel est le fil conducteur des Incubateurs Carignanet Labrèche. À travers leurs explorations artistiques, chacun à leur manière, les artistes plongeront dans la mémoire du corps, la mémoire du rythme, la mémoire de la vie. À partir de moments déjà vécus, quel souvenir sommeille encore en nous ? Comment s’investir dans un processus de reconstruction de ces souvenirs pour laisser libre cours à la création ? Comment créer une œuvre en laissant plusieurs artistes interpréter leurs perceptions de ces souvenirs ?
Déroulement de l’Incubateur Carignan
Du mouvement à la perception.
À partir d’un objet, une photo ou une vidéo ayant une signification émotive forte, comment interpréter son propre souvenir pour créer du mouvement ? Comme un cadavre exquis, chaque interprète réinvente le mouvement initial pour le passer à l’autre. À travers un processus d’improvisations, une banque de mouvements est créée, ce qui permet de laisser place à la subjectivité. La perception représente le cœur de cet incubateur qui cherche le juste milieu entre vivre le mouvement improvisé et vivre le mouvement chorégraphique. Peut-on bâtir une œuvre qui bascule continuellement entre l’inconnu du mouvement improvisé et le connu du mouvement placé tributaire de choix chorégraphiques ?
Travail en cours :
Phase 1 : 23-27 novembre 2020; Théâtre Aux Écuries.
Son parcours artistique en danse commence environ en 2007 lorsqu’elle intègre à l’âge de 12 ans l’Ensemble folklorique Mackinaw de Drummondville. Encore aujourd’hui, sa participation au sein de cet ensemble de danses traditionnelles lui offre une multitude d’opportunités d’expériences d’interprétation et de création et d’enseignement. Son parcours se munit d’un atout supplémentaire lorsqu’elle intègre en 2013 le DEC en danse du Cégep de Drummondville. La formation collégiale l’amène à s’inscrire au BAC en enseignement de la danse de l’UQAM, formation qu’elle termina en avril 2019.
Elle participe également activement au groupe La R’voyure Projet Trad, un groupe de danses et musiques traditionnelles québécoises inscrit à Montréal travaillant selon un modèle d’autogestion. À ce jour, Rachel Carignan oriente surtout sa pratique vers l’enseignement et la pratique artistique de la danse traditionnelle québécoise et de la gigue contemporaine. Elle a présenté à titre de chorégraphe Fait maison lors du 3e OFF BIGICO en 2019.
Violoniste, chanteur et gigueur, Gabriel a amorcé son parcours en musique à l’âge de 11 ans. C’est avec le violon classique qu’il fait ses premiers pas tout en cultivant une passion grandissante pour le terroir musical du Québec et d’ailleurs. Grâce à 7 années de musique au Village québécois d’antan, de multiples formations, voyages et expériences, il a développé son savoir-faire. Aujourd’hui, il est bien impliqué, notamment comme enseignant en violon traditionnel, ainsi que comme musicien pour les troupes de danses Les Chamaniers et Mackinaw.
Naomie Côté a commencé son parcours dans le monde de la danse traditionnelle en 2012 à l’âge d’environ douze ans au sein de l’ensemble folklorique Mackinaw à Drummondville. Passionnée par cet art, elle voulut le pratiquer sur une base plus fréquente, ce qui l’emmena à se joindre à d’autres troupes de danse folklorique au Québec, soit Les Chamaniers de Saint-Hyacinthe (2016-2019) ainsi que Les Bons Diables de Laval (2018-2019). Elle y a également enseigné à des groupes de tous âges. En 2017, elle commence un DEC en danse au cégep de Drummondville et y gradue au printemps 2020. Pour poursuivre sur cette voie, elle en est à sa première année au BAC en enseignement de la danse à l’UQAM et est sur le point de terminer une AEC en enseignement de la danse. À ce jour, elle enseigne toujours chez Mackinaw et y est également interprète pour la compagnie.
Initiée dès son jeune âge aux arts traditionnels québécois par les Pieds Légers de Laval, Mélina débute d’abord comme danseuse, pour ensuite lorsqu’elle est jeune adulte, occuper les rôles de professeure (2009 – 2014) et de directrice artistique de l’ensemble (2014 – 2017). Son intérêt développé pour la gigue l’amène ensuite à participer à plusieurs projets tels que la Chasse-Balcon (2017-2020), les matchs d’improvisation giguée de la Bigico (2018-2019) et la création Chorus de Jonathan C.Rousseau (2019). De plus, lors d’un séjour en France en 2019, elle débuta la pratique du câll et l’animation de veillées de danse québécoises avec le groupe la Veillée. Actuellement, elle poursuit son travail avec Germaine, un groupe de gigue et de chansons traditionnelles québécoises qui met de l’avant des thématiques féminines et féministes. Elle est aussi membre de la R’voyure, à titre d’interprète et occasionnellement de chorégraphe. Elle continue de s’impliquer dans ces projets pour poursuivre sa pratique et réfléchir sur la place des arts traditionnels en 2020. (Crédit photo : Vanessa Fortin)
Olivier Rousseau est diplômé de l’École de théâtre du cégep de Saint-Hyacinthe ainsi que du Département de danse de l’UQAM. Depuis sa graduation en 2018, il a eu la chance de travailler avec Anne Thériault, Sophie Gee, Estelle Clareton, Érika Tremblay-Roy et Christophe Garcia, Philippe Meunier et Ian Yaworski, Alice Blanchet-Gavouyère et plusieurs autres. Très intéressé par le milieu jeune public, il aligne aussi les projets professionnels motivants et avec un parcours qui mêle le théâtre et la danse, il offre une approche différente du mouvement et il incarne la danse de manière sensible. Olivier est interprète, créateur, acteur, et dans un souci de constante évolution, il continue de se former auprès de différents professionnels du milieu montréalais.
Issu du milieu de la danse traditionnelle, Louis Roy a consacré plus de 17 ans à danser pour les ensembles traditionnels Les Chamaniers et Mackinaw. En 2018, il s’établit dans la ville de Montréal pour accomplir un baccalauréat en interprétation de la danse à l’Université du Québec à Montréal. Dans la même année, il se joint au groupe La R’voyure qui se spécialise dans le ludisme des codes de la danse traditionnelle québécoise. Animé par des remises en question envers sa pratique et par un souci de vouloir perpétuer un patrimoine vivant ancré et innovant, il y sis une place de choix au cœur du groupe. Depuis 2019, il est interprète pour la compagnie de danse [ZØGMA] qui se produit à l’aide d’un amalgame dynamique de gigue québécoise, de percussion corporelle et de mouvement contemporain.