L’Incubateur Labrèche

Incubateurs Carignan et Labrèche – Tronc commun

 

La mémoire, tel est le fil conducteur des Incubateurs Carignan et Labrèche. À travers leurs explorations artistiques, chacun à leur manière, les artistes plongeront dans la mémoire du corps, la mémoire du rythme, la mémoire de la vie. À partir de moments déjà vécus, quel souvenir sommeille encore en nous ? Comment s’investir dans un processus de reconstruction de ces souvenirs pour laisser libre cours à la création ? Comment créer une œuvre en laissant plusieurs artistes interpréter leurs perceptions de ces souvenirs ?

 

Déroulement de l’Incubateur Labrèche

 

Du nébuleux à la précision.

Les souvenirs sont souvent nébuleux, la mémoire est peu fiable. Un interprète dans un groupe de folklore accumule les souvenirs de tournée en tournée. On emmagasine des images, des sons, des sensations. Des souvenirs associés à des endroits visités, des moments de danse marquants, des musiques entendues, des moments de vie émouvants. Comment reconstruire un souvenir ? Comment se rapprocher d’un souvenir originel ? À partir de photos de ces tournées qu’ont vécu les artistes de cet incubateur, comment cette mémoire nous relie encore à la tradition ?

 

Travail en cours :

Phase 1 : 23-27 novembre 2020; Théâtre Aux Écuries.

Phase 2 : 18-21 août 2021; Drummondville

 

Biographies

 

Charles Labrèche

C’est en 2008 que Charles Labrèche rejoint l’Ensemble folklorique Mackinaw de Drummondville. Il y évolue encore à titre d’interprète aujourd’hui. Il participe également au Projet trad La R’voyure en 2018 et en 2019. Il participe également au OFF BIGICO en 2017 à titre d’interprète dans le projet chorégraphique Em.phase de Sébastien Chalumeau.

 

Ayant pratiqué le piano classique sur une période de dix ans (2006-2016), il accumule une certaine connaissance en musique classique. Or, c’est en 2018, grâce à son emploi d’été au Village québécois d’antan de Drummondville, qu’il commence à apprendre le violon traditionnel, la mandoline et la mandoline octave, sans toutefois laisser le piano de côté.

 

Étudiant actuellement au Baccalauréat intégré en sciences historiques et études patrimoniales (BISHEP) à l’Université Laval, il s’intéresse activement au patrimoine vivant et aux arts traditionnels. (Crédit : Camille Labrèche)

 

Naomie Côté

Naomie Côté a commencé son parcours dans le monde de la danse traditionnelle en 2012 à l’âge d’environ douze ans au sein de l’ensemble folklorique Mackinaw à Drummondville. Passionnée par cet art, elle voulut le pratiquer sur une base plus fréquente, ce qui l’emmena à se joindre à d’autres troupes de danse folklorique au Québec, soit Les Chamaniers de Saint-Hyacinthe (2016-2019) ainsi que Les Bons Diables de Laval (2018-2019). Elle y a également enseigné à des groupes de tous âges. En 2017, elle commence un DEC en danse au cégep de Drummondville et y gradue au printemps 2020. Pour poursuivre sur cette voie, elle en est à sa première année au BAC en enseignement de la danse à l’UQAM et est sur le point de terminer une AEC en enseignement de la danse. À ce jour, elle enseigne toujours chez Mackinaw et y est également interprète pour la compagnie.

 

Vincent Dubé

Œuvrant depuis 2007 au sein de l’Ensemble folklorique Mackinaw de Drummondville, Vincent Dubé maintient son implication dans les projets créatifs qui l’entourent afin d’assouvir sa curiosité culturelle et artistique. Maintenant étudiant au baccalauréat en design de l’environnement à l’UQÀM, il continue d’approfondir ses connaissances sur la relation entre l’être humain et l’environnement matériel et naturel qui l’entoure. Le corps, par ses mouvements et ses subtilités, est au cœur de sa démarche générale.

 

Charles Émond

Après avoir complété un Certificat en scénarisation cinématographique à l’UQÀM, Charles Émond étudie actuellement au Baccalauréat en cinéma à l’Université de Montréal et dans un Microprogramme en anthropologie à l’Université Laval. Sa curiosité l’a toujours poussé à s’intéresser davantage à la culture québécoise et internationale. Il a rejoint l’Ensemble folklorique Mackinaw en 2006 et y performe toujours en tant qu’interprète. Il admire ceux qui réussissent à faire vivre leur culture et espère réussir à faire de même avec l’art.

 

Gabriel Vincent Beaudoin

Violoniste, chanteur et gigueur, Gabriel a amorcé son parcours en musique à l’âge de 11 ans. C’est avec le violon classique qu’il fait ses premiers pas tout en cultivant une passion grandissante pour le terroir musical du Québec et d’ailleurs. Grâce à 7 années de musique au Village québécois d’antan, de multiples formations, voyages et expériences, il a développé son savoir-faire. Aujourd’hui, il est bien impliqué, notamment comme enseignant en violon traditionnel, ainsi que comme musicien pour les troupes de danses Les Chamaniers et Mackinaw.

 

Rose-Lilas Bastien-Turgeon

Rose-Lilas s’initie à la danse traditionnelle en 2007 par l’entremise des Chamaniers de Saint-Hyacinthe. Après avoir participé à deux tournées à l’international, puis enseigné à différents groupes d’âge, elle siège sur le conseil d’administration depuis 2019. Son passage parmi la troupe de théâtre La Caravane de 2012 à 2018 marque également son parcours. Diplômée de Gestion et techniques de scène en 2019, elle étudie présentement en management à l’Université Laval. Passionnée par la culture au sens large, elle n’est jamais bien loin des planches !

 

Sebes-Philippe Bocz

On m’appelle Sebes-Philippe Bocz, grand Brigittois passionné par la danse dans toutes ses formes et littéralement né grâce à la danse. Je n’hésite pas à m’exprimer en conceptualisant ma vison artistique, que ce soit par la mode ou par quelques frottés doublés…

Charles Labrèche - Crédit : Camille Labrèche
Charles Labrèche
Vincent Dubé - Crédit : Jean-Sébastien Langlois
Vincent Dubé
Naomie Côté - Crédit : Marylou Beaulieu
Naomie Côté
Charles Émond - Crédit : Jean-Sébastien Langlois
Charles Émond
Gabriel Vincent Beaudoin - Crédit : Jean-Sébastien Langlois
Gabriel Vincent Beaudoin
Rose-Lilas Bastien Turgeon - Crédit : Alexandre Paquette
Rose-Lilas Bastien-Turgeon
Sebes-Philippe Bocz - Crédit : Ève-Marie Routhier
Sebes-Philippe Bocz