L’écho des racines est un projet chorégraphique issu d’un dialogue fécond entre le flamenco et la gigue québécoise. Rassemblant huit danseur·euse·s et musicien·ne·s chevronné·e·s, l’œuvre explore les liens qui unissent de manière implicite ces deux traditions, tout en questionnant les limites qui les définissent dans le temps et l’espace. Sur scène, les interprètes évoluent au cœur d’un réseau de laine qui se transforme progressivement au fil de leurs échanges. Inspirée par un phénomène souterrain observé dans les forêts, la laine symbolise les hyphes (racines des champignons), lesquelles permettent aux arbres de communiquer sur de grandes distances à même leurs racines par l’entremise de la mycorhize. À l’image des champignons, L’écho des racines illustre avec poésie et dans une approche contemporaine la mutation perpétuelle des formes traditionnelles nourries par une infinité de connexions, d’influences et de vécus.
Crédits :
Chorégraphie et direction artistique : Sarah Bronsard
Co-créateurs et interprètes : Olivier Arseneault, Sarah Bronsard, Thierry Clouette, Henry » Quique » Garf, Dâvi Simard, Antoine Turmine, Alexandra Templier, Rocio Vadillo
Conception d’éclairages et régie : William Couture
Conseillère artistique : Stéphanie Fromentin
Scénographie : Sarah Bronsard, Lilian Kruip, Marjolein Dallinga, Linda Brunelle
Costumes : Fabienne Sosa
Aide à la sonorisation : Nicolas Babineau
Photos : Vitor Munhoz
Affiche : Jean-Michel Thellen
Artistes ayant contribué au processus de recherche et création : Yaëlle Azoulay, Aurélie Brunelle, Alexis Chartrand, Marie-André Cloutier, Cédric Dind-Lavoie, Audrey Gaussiran, Sébastien Genevois Chalumeau, Philippe Jean, Marcos Marin, Miguel Medina, Katherine Oliveri, Caroline Planté, Jonathan C. Rousseau, Benjamin Tremblay-Carpentier.
Informations sur la chorégraphe :
Sarah Bronsard
Sarah Bronsard est une chorégraphe basée à Tiohtià:ke/Montréal. Elle trouve son terrain le plus fertile dans la danse flamenco et sur la scène de la danse contemporaine après un parcours artistique multidisciplinaire, incluant musique, verre soufflé, arts numériques et une carrière de peintre. Ses projets – soutenus par le Conseil des Arts du Canada (CAC) et le Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ) – ont été présentés au Québec (Tangente, Société des Arts Technologiques), en Europe (France, Pays de Galles, Italie, Pays-Bas), en Afrique (Maroc) et en Asie (Japon). Son travail a reçu le prix « Meilleure création originale » du Cirque du Soleil (Fringe, 2012), le prix Pierre Lapointe (UQAM, 2016 et 2017) et le prix David-Kilburn (UQAM, 2020). En 2020, elle travaille au TOKAS (Japon), grâce au soutien du CALQ, pour initier Bruissement de mousses, un projet qui s’intéresse à la perception des mousses (bryophytes) dans la spiritualité et l’esthétique japonaise.
En 2021, elle fait une tournée au Québec avec la pièce Èbe, et cette pièce est choisie par le CALQ pour représenter le Québec en spectacle d’ouverture du Festival International d’Art Vidéo de Casablanca (Maroc) à la fin 2021. Elle travaille présentement sur la pièce L’écho des racines, une chorégraphie élaborée à la rencontre du flamenco et de la gigue québécoise en compagnie d’une dizaine d’artistes musiciens et danseurs, ainsi que Les Rigoles, une co-création avec la chanteuse Alexandra Templier autour du phénomène du rire.
En plus de sa pratique chorégraphique, elle a été interprète pour Aurélie Pedron, Audrey Gaussiran et [ZØGMA] et en 2020 elle a complété un mémoire de maîtrise en recherche-création au Département de danse de l’UQAM autour des enjeux de l’intercorporéité entre la danse et la musique