Informations sur les chorégraphes remixeurs :
Chloé Bourdages-Roy
Diplômée de l’Université Concordia en 2014, Chloé Bourdages-Roy partage son temps entre l’enseignement et la création. Elle co-réalise les films Analepses (2012) et Déracinement (2013), présentés dans plusieurs festivals locaux et internationaux. En septembre 2014, sa pièce Je fuis, j’oublie, je reste fait partie du programme Danses Buissonnières présenté par Tangente.
Fascinée par l’idée d’explorer de nouveaux lieux de création, Chloé Bourdages-Roy transforme son film Déracinement en une œuvre in situ, présentée à travers le Québec (2016-2019). Son désir d’amener la danse au public grandit dans sa collaboration avec l’organisme Exeko à l’été 2018. Ensemble, ils créent une activité de médiation culturelle de danse, basée sur les souvenirs des passants. Ces rencontres contribuent à son envie de créer des œuvres accessibles, qui encouragent la participation du public. Pendant ses études en médiation culturelle au Cégep de Saint-Laurent (2021 2022), elle élabore un atelier de danse pour les nouveaux parents et leur bébé.
Son intérêt pour la danse et l’expérimentation la guide aussi vers des projets de création variés tels que Décalage vers le rouge (2018-2020), et À temps perdu (2019), une première expérience en gigue contemporaine au 2e OFF BIGICO. Elle présentera d’ailleurs deux nouveaux projets inspirés de la gigue dans la prochaine saison de BIGICO.
David Tessier
Initié dès son jeune âge aux arts traditionnels par l’école de danse Les Pieds Légers de Laval, David y a acquis la majorité de sa formation en gigue et en danse traditionnelle. Ce qui était à la base un loisir s’est rapidement transformé en passion, et David a ensuite rejoint le groupe La R’voyure où il contribue activement à divers projets. Bien qu’il agisse plus souvent qu’autrement en tant qu’interprète, il est prêt à pousser plus loin son implication dans le milieu trad.
Informations sur les chorégraphes qui seront remixés :
Yaëlle Azoulay
D’origine québécoise-marocaine française, Yaëlle Azoulay est une danseuse/chorégraphe spécialisée en gigue québécoise et en danse percussive. Elle a débuté sa formation au sein d’ensembles folkloriques de Laval et Montréal, pour ensuite éclater son style et professionnaliser sa pratique en tant qu’interprète au sein du Collectif de folklore urbain Zeugma (2003 à 2016) et du mouvement de la gigue contemporaine (Fuxi Club, BIGICO). En tant que chorégraphe en gigue contemporaine, elle a présenté trois oeuvres dans le cadre de la BIennale de GIgue COntemporaine à Montréal.
Sa passion l’a menée à participer à des événements en Europe, en Afrique, aux ÉtatsUnis, en Asie, et un peu partout au Québec et au Canada. Son travail se démarque par l’originalité de ses idées et son approche musicale, et elle élabore constamment des méthodes d’enseignement de la gigue auprès d’adeptes de divers niveaux.
Elle a co-fondé en 2018 le Club Gigus, une école de gigue à l’échelle nationale, qui se déploie dans plus de 5 villes du Québec et co-créé la plateforme d’enseignement de la gigue
www.gigues-tu.com.
Elle perfectionne également depuis
plus de 20 ans le câll, l’art de faire danser les gens dans le cadre de veillées traditionnelles et de contextes variés d’animation (milieu scolaire, lieux publics, auprès de divers groupes d’âge).
Depuis 2018, elle est directrice du volet danse à l’Agence Résonances.
Philippe Meunier
Philippe Meunier Meunier a été initié au monde de la danse en 1992, dont l’aspect percussif le fascinait. Celui-ci a fait partie de la troupe de danse folklorique Les Pieds Légers de Laval, avant de fonder avec d’autres danseurs la troupe des Bons diables de Laval, où il dansa jusqu’en 2000.
En 2002, il plonge dans le monde de la danse professionnelle en intégrant Les Sortilèges – Danses du Monde. Il y explora la virtuosité de la gigue et la contemporanéisation du folklore grâce au travail de chorégraphes inspirants tels que Benjamin Hatcher, Monique Vincent et Lük Fleury. Après avoir quitté Les Sortilèges en 2007, il joint Zogma, le collectif de folklore urbain, où il sera chorégraphe et interprète jusqu’en 2016. Ce passage lui a permis d’ouvrir une porte sur le potentiel émotif de la gigue.
En parallèle, Philippe Meunier multiplie les collaborations (Bourask, Sandy Silva, Nancy Gloutnez) et amorce son parcours de chorégraphe, sautant à pieds joints dans le mouvement de la gigue contemporaine. Son premier solo, Répercussions, fut présenté à la 4e Biennale de gigue contemporaine (BIGICO).
En 2016, Philippe présente son premier duo avec Ian Yaworski, Prend su toé. Cette chorégraphie fut ensuite déclinée en plusieurs formes, pour devenir Monte-Charles pour 5 danseurs, puis adaptée in situ dans Frictions, jetant ainsi les bases de ce qui deviendra Les ARCHIPELS.
Philippe Meunier est également vidéaste, et a réalisé des projets vidéos pour plusieurs artistes. C’est avec Rétro (co-réalisé avec Nancy Gloutnez) qu’il découvre le montage, outil qui permet de faire émerger une œuvre à partir d’une autre. Toujours guidé par le rythme, il propose un regard novateur et créatif sur le mouvement. Sa perspective de vidéaste teinte la vision artistique des Archipels, notamment dans Monte-Charles, pensé comme un film chorale, ou pour Accolades et quiproquos, dont la webdiffusion a permis l’exploration sur ce plan.
Photos : Vitor Munhoz
Affiche : Jean-Michel Thellen