Suspendu au sol

de Philippe Meunier et Ian Yaworski

6-9 février 2020

Wilder\Espace Danse
Diffusé par Tangente, en co-présentation avec BIGICO, avec le soutien financier du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et lettres du Québec et du Conseil des arts de Montréal.
Dans le cadre d’une soirée partagée avec Stacey Désilier.

 

Photos du bandeau : Suspendu au sol; avec David Campbell, Catherine Lafleur, Geneviève Lauzon, Liane Thériault; de Philippe Meunier et Ian Yaworski. Crédit : Justine Latour.

Production : Les Archipels
Chorégraphie : Philippe Meunier et Ian Yaworski
En collaboration avec les interprètes : David Campbell, Catherine Lafleur, Geneviève Lauzon et Liane Thériault
Compositeur : Cédric Dind-Lavoie
Directrice des répétitions : Corinne Crane
Dramaturge : Benjamin Prescott-Larue
Conceptrice des costumes : Cloé Alain-Gendreau
Directeur technique et concepteur d’éclairage : Ian Yaworski
Photos : Justine Latour

 

Résidences de création : Maison de la culture Pointe-aux-Trembles, Maison de la culture Marie-Uguay, Maison de la culture Plateau Mont-Royal.

 

Guidés par leur rythme, quatre interprètes évoluent dans l’univers méconnu de la gigue. Présente en fragments, celle-ci habite chacun des corps malgré eux. Influencés par son écho, les interprètes se laissent emporter par ses mélodies fluides et saccadées. Qu’elle soit effleurée, frappée ou caressée, la gigue s’obstine à les manipuler. Les interprètes deviendront virtuoses du corps entravé d’une maladresse contrôlée. Enfouie dans la mémoire collective, la gigue se manifeste ici comme un maître à danser se laissant apprivoiser.

 

Suspendu au sol est une nouvelle étape pour les chorégraphes qui désirent faire éclater leurs conventions en travaillant avec une équipe n’ayant aucune formation en gigue. Toutes et lui dotées d’une forte expérience en danse contemporaine, les quatre interprètes baignent dans un vocabulaire constitué des mouvements subtils de la gigue en privilégiant l’esthétique du mouvement, sans pour autant négliger le son de la percussion.

 

Ce projet est aussi l’élaboration d’un vocabulaire gestuel et rythmique qui repose sur la déconstruction de la gigue traditionnelle québécoise et sur l’exploration du folklore dans une esthétique contemporaine.

 

La proposition aborde l’hyper-stimulation du spectateur dans un cadre de représentation, mais aussi les moyens pris par les artistes pour maintenir sur le qui-vive un public avide de virtuosité. Suspendu au sol est une chorégraphie évolutive marquée par l’auto-dérision, le plaisir et l’exagération.